valadriel
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 cieux embrasés ((valadriel #2))

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Valda
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Valda


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MessageSujet: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyJeu 25 Juin - 7:35


Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers
Dans deux mois, tes fiançailles avec le Prince Mateusz seront annoncées au grand public.

Elle fulminait. Une rage sourdre maugréait sous son poitrail telle une bête furibonde. Rien ne parvenait à éteindre cette ébullition qui bouillonnait au creux de ses viscères telle la lave d’une chambre magmatique. Les serviteurs lui jetaient des oeillades apeurées et maintenaient une distance visible, augurant l’implosion imminente de son courroux. Ses subordonnés travaillaient incessamment pour pallier à ses ordres, capitaine rendue impitoyable par la colère. Pas une faute tolérée. Pas une bavure de trop. Sa lame vibrait dans son fourreau, prête à trancher quiconque l’importunerait.

Mais en surface, son apparence était lisse comme du marbre. Son masque de givre demeurait apposé sur son faciès, immuable et inébranlable. Valda ne montrait jamais ses émotions ouvertement et se voulait imperturbable aux yeux de tous. Elle se faisait statut ivoirine, le regard toujours fière et la courbe de sa colonne vertébrale toujours droite. Elle était de ces personnes à la colère froide, emprisonnant sa fureur dans une cage de chair et d’os. Rien ne remontait à la surface. Mais Valda trainait dans son sillage l’incertitude précédant les violentes tempêtes, cette intensité dans l’air qui ne présageait rien de bon. On sentait sa colère mais on ne pouvait la percevoir, ni prédire son déferlement. Elle était plus vicieuse et dangereuse que les fureurs explosives, frappant violemment au pire instant et sans préavis.

Seul Adriel savait ôter l’indifférence voilant son visage. Son coeur se serra à la pensée de son jumeau. Cela faisait trois mois qu’ils ne s’étaient pas revus et Valda s’affligeait de son absence. Ses fiançailles au prince étranger bâtirent une nouvelle distance entre eux. Les pensées assaillies par la religion et la contrainte d’un mariage, Valda ne comptait plus les obstacles. Mais son amour pour lui brulait toujours avec ferveur. Aucun homme ne pouvait déloger son frère de son trône en fer. La perspective de partager sa vie avec un autre la révulsait et l’horrifiait profondément. Son être entier rejetait ce futur tout tracé, et Valda sentit ses phalanges blanchirent sous la pression qu’elle leur infligeait.  

Apprêtée par une flopée de domestiques, elle finalisait les dernières préparations pour son périple à Antaphis. Ce fut dans leur résidence secondaire que le rendez vous avec son jumeau avait été établi. Dés lors, Valda avait compté les jours avec une trépidation évidente. Elle brulait de corroder la distance logée entre eux et de le retrouver à nouveau. Dépourvue de sa moitié, une soif perpétuelle asséchait sa gorge. Il lui semblait toujours manquer de quelque chose.

Un grincement sinistre ruissela au creux de son oreille. L’objet de sa haine apparut dans l’entrebâillement de la porte en noyer sombre. Un sourire prétentieux ourlait ses lèvres et Valda le darda farouchement. Une syllabe de sa part et les domestiques se dispersèrent.

- Ne croit pas une seule seconde que ton excursion aux côtés de ton frère altérera ta situation, Valda. Je m’en voudrais si tu venais à nourrir de faux espoirs.

Un rire acide pétilla au creux de ses lippes vermeils.

- Père, votre sollicitude m’émeut profondément. Je tâcherais de porter vos conseils près de mon coeur lors de mon voyage.

Ils se jaugèrent du regard quelques secondes de plus, prédateurs affamés prêts à déchiqueter leur adversaire.

- Bien. N’oublie pas que dorénavant, les intérêts du prince Mateusz précédent ceux d’Adriel. Fais bon voyage, ma fille.

Vibrante de rage, elle resta muette et observa son dos s’effacer à mesure de ses pas. Valda aurait voulu l’assassiner sur le champ.

•••

Son voyage dura quatre jours. Elle savait que Adriel serait arrivé un jour plus tôt et pressa sa monture pour le rejoindre au plus vite. Les arabesques immaculés de leur demeure secondaire s’esquissèrent au loin. Un amalgame de verdure et d’ivoire nacrée éclata sur sa pupille. Une merveille de l’architecture, le palais se confondait aux foliations environnantes, surplombé par un arbre vieux d’un millénaire. Les réminiscences insouciantes de son enfance gonflèrent son poitrail d’une nostalgie douce-amer. Sans perdre de temps, Valda démonta sa jument et la confia au palefrenier, anxieuse de retrouver son frère.

Des cliquetis métalliques détonnèrent au creux de ses tympans, guidant ses pas. Ses enjambées se firent longues et rapides. Elle le trouva finalement, acharné sur un mannequin en bois et dégoulinant de sueur. Les astres s’alignèrent à nouveau et la tension fossilisant ses muscles s’évapora. Émue et euphorique, Valda alla l’enlacer, l’enserrant délicatement de ses bras. Elle cala son visage dans le creux de son dos et inspira profondément. Il sentait le bonheur et l’effort.

- Adriel.

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Adriel
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyJeu 25 Juin - 13:11


Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers
Adriel était furieux.

S’il n’avait jamais eu un tempérament agréable, il ne voyait rouge que dans le vif d’une bataille. Mais depuis exactement cinq jours, le bleu de ses yeux se teintait d’une rage saillante et presque palpable. Il avait beau eu s’émanciper de son propre sang, l’homme qu’il nommait père à contre-coeur, continuait d’être une toxine dans sa vie. Son venin lancinant était un irrémédiable rappel qu’il n’était pas libre. Lorsqu’il ne subissait pas le carcan de l’église, il se heurtait à ce qu’il restait de barreaux à sa prison filiale.

On avait suspendu au dessus de sa nuque le mariage de sa soeur. La nouvelle pesait sur lui comme une menace sur ses jours. Elle lui promettait dans quelques mois le couperet de son hachoire et la fin instantanée de ses jours car Valda ne se prendrait pas sans qu’on le tue. Indissociable à l’amour interdit qui les unissait, il était désormais question de survie. Dans le brasier de sa colère, il forgeait une résolution noire et dure dont la pointe ne l’effrayait pas.

Pour protéger ce qu’il y avait de plus grand et de plus suprême pour lui, il plongerait ses mains dans le sang, dans les organes, les viscères et les entrailles s’il faut. Au nom de son nouveau dieu, il cracherait sur la veuve puis l’orphelin, lancerait la pierre sur l’hopital. Il n’y avait pas une atrocité au monde qu’il n’aurait pas le courage de commettre, pourvu qu’elle soit nécessaire et juste à sa cause.

La mauvaise nouvelle avait l’amertume rance d’un fruit putréfiée. Elle se forçait au plus bas de sa gorge sans qu’on ne la surpasse ni ne l’expulse. Elle résistait au temps et Adriel devinait dans sa texture un sentiment qu’il ne connaissait plus. C’était la peur. La peur horrible de perdre Valda et de perdre la lumière qu’elle jette sur sa vie. La peur de ne plus l’avoir ni dans le coeur, ni dans poumons, ni dans les organes et que dépourvu de sa chaleur, l’hiver revienne en lui.

C’est cette peur qu’il vomissait par accès de colère et par les élans brusques de son bras.Sur un pauvre mannequin d’entraînement, il faisait tomber la violence à verse, par des crues débordantes d’une rage qui abondait dans ses nerfs. L’exutoire ne les en désemplissait pas. Ils étaient des grappes pourris emplies de jus mais soudainement quelque chose dans l’air l’apaisa un peu. C’était une sensation étrange et infinitésimal qu’il ne saisissait pas complètement. Il continua de frapper une fois, deux fois, à chaque fois avec moins de force. Quand il donna un dernier coup il sut pourquoi.

Un bruissement de pas délicat sur les pavés de la cour l’avait averti de sa présence. Elle s’insinuait déjà en lui avec la chaleur d’un été oublié. Ses veines s’ouvraient à ses rayons et ses pensées torréfiées devenaient blanches. Il sentit la douceur des bras de sa soeur contre lui et entendit la voix d’un ange murmurer son nom.

-- Valda.

Elle lui avait tant manqué qu’il se retourna brusquement et serra de toute ses forces cet être adoré avec une poigne qui avait souffert de son absence. Le trou béant qu’elle venait de combler ne le détendit qu’une seule seconde puisqu’avec lenteur, sa perte inenvisageable l’horrifia. Il l’enlaça avec un peu de rage et un amour immense.

- Ma vie.

Un florilège de sentiments poussa en lui, si haut qu’il touchait le ciel et le fendait presque en deux. Assommée par le vertige confus de ces états d’âmes, il savait simplement qu’il l’aimait furieusement et que son manque avait été cruelle. Il posa ses lèvres avec fougue sur les siennes et l’embrassa comme jamais un frère ne devrait embrasser sa soeur. Il était assoiffé de son sucre, du nectar de ses lippes. Il avait besoin de son essence pour abreuver la terrible sécheresse de sa gorge.

Elle était sa source. Elle l’abreuvait et il perdait son souffle. Il n’arrêta qu’en se rendant compte qu’un domestique aurait pu les surprendre. Les joues rougies par l’émotion et la tête en liesse il l’observait intensément. La force de sa rage n’avait pas disparu. Elle revint facilement à lui, à son front dévoré par la fièvre d’inquiétudes massacrantes et d’un bonheur en sursis.

Petit d’homme ! Quel rat, quelle espèce de corniaud ! Bâtard qui n’abandonne jamais. Quel châtiment nous afflige pour qu’on doive l’appeler père.

La colère lui donnait milles mots et milles détour à emprunter pour injurier son père. Elle faisait trembler vivement le rouge de ses lèvres qu’il ne put calmer qu’en les posant sur le front de sa soeur où il prit une inspiration pénible. Son humeur méchante coulait encore à flot et il la déversa quelques secondes après.

- Et ce prince de rien, qui gouverne un pays-fantôme, chien de l’Eglise ! Qui ose s’imaginer avec ta main ! Ah !

Le terrible emblème d’Adriel manifestait son aura funeste et sous sa lueur cruelle, il était transformé par une haine vigoureuse. Il s’éloigna de sa soeur et il acheva sa pensée par un violent coup de son épée sur le mannequin qu’il fendit en deux. Ses doigts laissèrent glisser son arme qui se fracassa au sol avec esclandre. Il saisit Valda à nouveau par les épaules pour la presser contre son coeur. Ses mains s’enfonçaient sous le deltoïdes comme pour être certain de l’atteindre profondément ou pour devenir la continuité de ce corps qu’il espérait insécable au sien.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyVen 26 Juin - 0:22


Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
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- Est ce que tu-

Les syllabes furent avalées par un baiser passionné. Valda fondit comme une givrure touchée par l’ardeur de l’été. Face à cet assaut fougueux, elle baissa les armes et ôta son voile d’indifférence, laissant transparaitre son amour et son adoration pour ce frère bien aimé. Il se manifestait dans l’incarnat de ses pommettes et l’irrégularité de son souffle. Il se manifestait dans le pourpre de son regard scintillant, fermement vissé aux saphirs de son jumeau, comme ci rien ne pouvait l’arracher à sa contemplation. Dans sa voûte sombre, son frère était l’unique soleil et l’unique astre. Elle ne voyait que lui, imperméable aux perturbations alentours.

Mais la douceur du moment fut gangrenée par sa fureur évidente. Il transpirait de haine comme il transpirait de sueur. Valda sentit la sienne revenir au galop, piétinant le peu de retenu qu’il demeurait en elle. Les syllabes mesquines de son père ricochèrent entre les parois de son crâne tel un écho pénible. Ses phalanges s’enroulèrent autour du pommeau de son épée et Valda s’imagina lui trancher la tête. Seul le ruissellement de son hémoglobine parviendrait à tarir sa colère. Et si il ne s’agissait au départ que d’un fantasme morbide, plus les jours défilaient et plus l’idée s’ancrait dans sa cervelle telle une ronce foisonnante. Elle enserrait ses pensées, criblant son bon sens de ses piques venimeux et Valda n’arrivait plus à détourner ses réflexions du sujet. Aucune autre solution ne parvenait à son esprit épuisé. Que faire pour se débarrasser de ce parasite qui la talonnerait éternellement ? Sur un champ de guerre, Valda ne se serait pas poser la question deux fois.

Ses dents vinrent malmener sa lippe inférieur. Sa propre impuissance l’enrageait autant qu’elle la désolait. Mais Valda avait la hargne au coeur et ne cesserait jamais de combattre ce fléau. Pour son jumeau, elle serait capable des pires infamies. Si la situation devenait insoutenable, elle se résoudrait à prendre des mesures draconiennes. Être démembrée de sa moitié lui apparaissait comme un cauchemar inconcevable. L’univers voulait qu’ils demeurent ensembles à jamais. Seuls des insectes insignifiants se mettaient en travers de leur chemin. Valda les écraserait sans même se retourner. Son regard fixerait toujours Adriel.

- Ce marriage n’arrivera pas.

Ses mains vinrent délicatement encadrer ses joues. Elle caressa la pulpe de sa peau ivoirine avec une douceur infime.

- Rien au monde ne pourrait nous séparer, tu le sais.

Une assurance indéniable ondula son sourire. Valda croyait en eux plus fermement qu’elle ne croyait en l’existence de la vie. Leur union était une évidence, un théorème sacré. Comme chaque soir la nuit tombe, Valda savait qu’ils ne se quitteraient pas. Être séparée de son jumeau signifiait la mort.

- Il a essayé de me contacter mais je n’ai jamais retourné la faveur. Je n’avais plus de papier pour lui écrire après avoir échangé tant de lettres avec mon chère frère jumeau.

Elle se fit plus malicieuse. Valda fit descendre ses mains et longea lentement son torse de sa paume, sentant les muscles rouler sous le tissu.

- Peut être devrais je lui conter notre dernière nuit. Savoir que j’ai concédé ma pureté à un autre pourrait le dissuader. Les hommes sont facilement jaloux, après tout.

Sur ces syllabes taquines, Valda se pressa contre lui. Malgré sa facétie, une angoisse exécrable tournoyait au creux de ses entrailles. Elle savait son frère aussi dévoué et capable d’actes aussi extrêmes. Mais Valda ne le laisserait pas se détruire pour ces fiançailles risibles. Elle endosserait la responsabilité de mettre fin à ce mariage et les conséquences engendrées par cet aboutissement.

- Ne te tracasse pas, je m’en occuperais.

Vérifiant rapidement qu’aucun domestique ne voguait aux alentours, Valda déposa sur ses lèvres un baiser chaste et sucré.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyVen 26 Juin - 7:13


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Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
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Il l’abritait dans ses bras, pourtant c’était elle son refuge. Elle avait des mains autour de son visage comme un cocon et la chaleur de son amour comme un fort imprenable. Entre ses murs, les hurlements déchirants du monde s’estompaient pour ne devenir que des nuisances lointaines. Bercé par son affection puis le réconfort de ses mots, il sentit les nids les plus brûlants de son âme s’endormir.

Elle était sa foi renouvelée en l’univers, l’espérance infinie que les jours pouvaient être beaux et qu’il n’errait plus seul dans l’espace. Elle était son astre, son jour. Et le jour l’embrassait de sa caresse radieuse. Il posait ses lèvres sur les siennes.

Lorsqu’elle lui rappela leur nuit de passion, il sentit un feu différent brûler en lui. Par réflexe il détailla ses courbes soulignées par le cuir étroit de ses vêtements qui crevaient de sensualité. Il devinait sous ce noir luisant, la texture dont sont conçus les rêves. Languide, ses yeux la déshabillèrent de sa tunique de voyage, de son pantalon et de ses bottes pour revoir la créature divine qu’ils avaient un soir dévoré.

-Et lui diras-tu que l’homme qui t’a ravi était ton frère ?

Il se rappela cependant l’urgence de la situation et malgré la foi infini qu’il avait en sa soeur, il était hors de question qu’elle l’endosse toute seule. Pour ne pas continuer à ébruiter cette affaire auprès d’oreilles qui auraient pu traîner par là, il prit son bras et ils marchèrent ensemble jusqu’à un salon privé où les servants avaient disposé des fruits et des boissons. Il prit un gobelet rempli d’eau et se dirigea vers le balcon où il appuya son dos contre la rambarde pour faire face à Valda.

-Père pense sans doute pouvoir consolider les relations entre le royaume et le protectorat par cette union et du même coup avec l’église mais ce qu’il ne sait pas c’est que le prince Mateusz n’est plus dans les bonnes grâces de l’achevêque.

Son titre de chevalier-saint, l’informait des vérités les mieux gardées de Vesuvia. Tout aussi paria qu’il était, la langue de ses camarades se déliaient souvent.

-J’ignore pourquoi mais je pense que le prince souhaite rentrer dans les bonnes grâces de père afin d’appuyer ses revendications face au roi. Comme il ne peut plus compter sur l’église il doit tout miser sur votre union.

La politique et les hommes qui s’y livraient étaient navrants. Ces jeux de pouvoirs étaient risibles et devoir y pencher le nez à cause de la situation présente le révulsait. Les jumeaux étaient venus au monde pour faire la guerre, pas pour servir de pions à des hommes dont le soucis principal était de s’engraisser.

Adriel savait aussi à présent, qu’ils étaient aussi venu au monde pour faire l’amour et cette évidence s’imposait à chaque fois qu’il regardait Valda. Pour mieux réfléchir il aurait fallu être aveugle pour que sa beauté ne le happe pas mais voilà que son regard dérivait vers elle comme un insecte pris au piège.

Il rêvait de disserter de sujets plaisants et que la cascade de son rire chante dans ses oreilles mais pour l’instant il fallait s’astreindre à déjouer les plans de leurs père. Mais qui trompait-il ? La réflexion n’était pas son domaine de prédilection. Il ne fallut pas plus de trois secondes pour qu’il suggère à Valda, ce talent qu’il avait poussé à son paroxysme.

-Dans deux semaines il y aura un tournoi à Callicles. Le prince Mateusz est un excellent jouteur.

Ses yeux devinrent une fente où le noir de sa pupilla supprima toutes les nuances de bleu.

-Je viserai sa gorge avec  ma lance.

Il souriait car cette perspective était plaisante et l’imaginer le rendait heureux. Oui les choses seraient plus simples ainsi. Il ne voulut pas se tracasser davantage pour mieux profiter de la chance d’être enfin réuni avec sa moitié. Cette réalisation dont il n’avait pu pleinement profiter s’assenait à chaque fois qu’il se détendait un peu.

Valda était enfin là. Elle le frappait des rubis qui scintillaient sous ses sourcils d’albâtre. Il pensa que ces joyaux écarlats étaient le trésor de sa vie. Face à cet éclat il ne pouvait pas ruminer longtemps et trop heureux, il voulait se baigner dans cette richesse tant qu’elle était là.

-Et quand j’en aurais fini avec lui.

Il alla la prendre pour la presser contre lui. Il n’y eut pas de sensations plus exacte que la rencontre de leurs corps fuselés et musclés, durs comme des roches et pourtant souples comme des fauves.

-Je te ferais l’amour.

Fougueux il la souleva et l’embrassa;
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyDim 28 Juin - 1:34


Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
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Les paroles de son frère la plongèrent dans une profonde réflexion. Dans le monde de la politique et des faux semblants, son père était un requin aux apparats d’homme bienveillant. On louangeait ses opérations au sein du comté, et Valda ne niait pas sa brillance. Il la polissait comme une arme, aussi tranchante que la lame d’une épée. Et pourtant, son père n’incarnait en rien les bénédictions qu’on lui attribuait. Si certaines de ses actions avaient pu aider le peuple, il ne s’agissait que de stratagèmes méticuleux pour s’attirer les bonnes grâces de la société. Il leur offrait juste assez pour les satisfaire, mais jamais assez pour altérer véritablement les choses et basculer les classes sociales. Il connaissait avec exactitude cette limite à ne pas franchir et cet entre deux qui lui permettrait de rester péremptoire. Il égorgeait tout soupçon à coups de syllabes incisives et d’arguments acérés. Seuls ses propres intérêts comptaient et Valda avait toujours su que leur lien de parenté ne valait rien face à son ambition. Si elle venait à s’ériger en travers de sa route, il disposerait de sa fille sans le moindre remord. Il peignerait un visage atterré à ses funérailles seulement, montrant ce revers mensonger pour mieux manipuler les faits. Sur un champs de guerre comme dans la politique, le patriarche des Von Aarhus était impitoyable.

Elle redoutait son père. Ce n’était pas une peur à proprement parler, mais plutôt un agacement quant à son intelligence et sa capacité à lui mettre des bâtons dans les roues. Un idiot était facile à modeler et dressé de la bonne manière, il pouvait devenir un atout. Mais les hommes comme son père demeuraient impénétrables. On ne pouvait s’infiltrer au creux de leurs pensées et insuffler les idées voulues. À l’instar d’un roc, sa boite crânienne ne laissait s’écouler aucune syllabe, insensible à la portée des mots. Le chant envoûtant d’une sirène ne lui infligerait aucun supplice, dépourvu d’effets sur cet homme glacé. Une fois lancé, leur père ne déviait jamais de sa trajectoire. Personne ne pouvait le dissuader et le plus clairvoyant des argumentaires ne suffirait pas à effacer les fiançailles. Un soupir aggravé lui échappa. Valda se savait similaire à lui et abhorrait ce fait. Ils procédaient de la même façon pour régler les problèmes. L’éliminer de manière absolu.


- Tu as sans doute raison. Quelle plaie.

Elle s’empara d’une coupe cristalline.

- Fort heureusement, ces informations nous avantage. Père a choisi le mauvais prétendant et tôt ou tard il s’en mordra les doigts.

Une gorgée fraiche ruissela au creux de sa trachée. Elle émit un soupir d’aise et fixa son jumeau. Adriel lui conta un plan ravissant. Il peignit au creux de sa cervelle une image divine, ourlant un sourire cruel sur ses lippes vermeils. Le prince Mateusz, la gorge empourprée de son hémoglobine suintante, gisant sur la terre battue. Ses paroles étaient plus douces que du velours au creux de ses tympans. Elle le savait capable de meurtre en son nom, mais l’entendre raviva quelque chose sous sa chair ivoirine. Un frisson trembla le long de sa colonne vertébrale.

Je te ferais l’amour.

Valda en oublia tout ses tracas. Il s’insinuait en elle avec aisance, allumant les braises d’un feu exquis. La nuit de leur ébats se débobina à nouveau sous son crâne. Elle se rappela du désir frappant son visage, sa chair rougie par les caresses et ses coups de reins véhéments et doux à la fois. Son regard écarlate se voila d’une avidité lascive.

- Comment est ce que tu me ferais l’amour, Adriel ?

Il la souleva et Valda entoura ses bras autour de sa nuque, répondant à son baiser avec la même fougue et la même passion. Seul Adriel pouvait lui infliger un supplice aussi tortueux et luxurieux. Jamais aucun autre homme ne pourrait attiser chez elle un brasier aussi rougeoyant et brûlant.
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Adriel
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyDim 28 Juin - 16:58


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Il l’aimait.

Cette évidence simple et rouge, s’imposait dans son regard qui oscilla sous l’effet d’une haute température. Devant lui Valda brillait comme un soleil ; Il devinait l’astre brûlant sous l’étoffe blanche de son visage et la fusion continue de sa substance céleste. Adriel ouvrit la bouche pour accueillir sa lumière à l’intérieur de lui et dorer ses organes à la lueur de leur amour. De sa gorge à son estomac, le baiser le tapissa d’une plénitude absolue et il se sentait être à son zénith alors que sa soeur nouait ses bras autour de son cou.

Lentement et sûrement, il se sentait constellé d’un désir insistant. Un firmament de velléités se déroula sur eux et bientôt, il le savait, il envelopperait sa soeur dans ce manteau étoilé où ils se consumeront ensemble. Il ne songea plus qu’à cette certitude et avec gravité il écarta Valda de lui et avec ses doigts dessina des sillons sur ses côtes.

-Comme je te compte le faire maintenant.

En la maintenant contre lui, il quitta le balcon et s’enfonça à l’intérieur de la pièce. Alors qu’ils se déplaçaient du même pas, il l’embrassa de nouveau avec l’assurance avide de l’homme qui a décroché la lune une fois mais qui insatisfait compte vider le ciel de tous ses trésors.

Pressé de vivre et d’exister au travers de l’union de leurs chairs, un désir habile se formulait dans ses pensées sans le faire rougir. Il écrivait des lignes libidineuses qui lui dictaient de tendre un bras et de lentement défaire les attaches en cuir de la tunique de Valda. Avec minutie il dénoua une corde puis une autre, par caresses subtiles mouchetées de baisers langoureux. Son autre main s’attardait dans la vallée de ses reins où il pressait sa paume comme pour lui intimer de se fondre en lui.

Finalement, le vêtement tomba et la figure qui se dévoila imposait d’être admirée. A la lumière mourante du jour, la peau lactescente luisait comme une surface de feu. Elle traçait les arabesques d’une perfection ensorcelante et d’un corps qui l’appelait. Le spectacle le rendait muet et le silence se faisait naturel car c’était comme une chose sacrée qu’on ne pouvait pleinement apprécier que dans la quiétude.

-Tu es si belle.

La beauté passait sur le bout de ses doigts. Il n’avait pas à la chercher sur la peau nue de sa soeur car elle était partout ; dans l’axe sinueux le long du ventre et le creux fin de ses muscle, dans le corset naturel qui séparait le bassin de ses hanches, dans cette poitrine pleine et au bout du téton où il appuya son pouce.

Comme l’enfant curieux qui s’émerveille toujours de sa possession préférée il explora cette protubérance de peau du bleu fasciné de ses yeux qui, ensuite, remonta sur les yeux rougeoyants de sa soeur. Il fit rouler la chair entre ses doigts, pinça légèrement alors qu’il reposa sa paume sur le duvet du sein et attentif, guetta le plaisir sur le visage de sa soeur.

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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyLun 29 Juin - 8:00


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Adriel lui avait terriblement manqué.

Cela la frappa d’avantage lorsqu’elle sentit son corps s’emboutir avec perfection au creux du sien, un enchevêtrement de sinuosités charnelles qui évoquait les statuts grecs. Chaque atome et chaque fibre composant son être réclamait de ne faire qu’un avec sa moitié, ce morceau de son âme démembré à la naissance. Comme la symbiose entre le soleil et une jonchée de roses, Adriel l’abreuvait de vie et d’énergie par son rayonnement solaire. Sous son zénith brulant, Valda déployait ses plus belles pétales et éclosait à nouveau, se faisant rose opaline pour son amant adoré. Elle était un amalgame de pourpre et de nacre, la chevelure semblable à une trainée de perles et le regard taillé dans la plus scintillante des tourmalines. Le désir la peignait en muse sensuelle, incarnant le plus ardent des fantasmes avec ses lippes rougies par les baisers. Valda se montrait sous son plus beau jour seulement pour lui, embellie par la fièvre de leur amour.

De sa langue, Valda caressa la sienne et amorça un ballet vigoureux. Il la maintenait fermement contre son corps mais elle voulait se fondre en lui toujours un peu plus. De son regard avide, elle détailla à nouveau son corps tout de lignes durs, brodé avec un savoir divin. Taillé dans le marbre brut, chaque muscle saillissait et trahissait les heures consacrées aux entrainements divers. De ses clavicules droites à ses abdominaux soigneusement définis, il était excessivement viril et cette constatation alluma une incandescence au bas de son ventre. Adriel surpassait tout autre homme foulant ces terres, en puissance, en virilité et en beauté. Personne ne frôlait son niveau. Valda se demandait souvent si il n’était pas une divinité échouée sur Terre, tant son apparence et ses compétences touchait l’éminence de la perfection.

- Tu es si divin…

Elle chuchota avec douceur entre deux baisers, soufflant chaque syllabe. Sa main longea les aspérités de son torse et agrippa le tissu sombre de son haut. Avec lenteur, Valda le débarrassa de son étoffe, observant les muscles ondoyer sous la chair ivoirine. Elle attrapa sa lèvre inférieur entre les siennes, lui infligeant une succion exquise.

- Si viril.

Avec expertise, il lui enleva sa tunique en cuir et la fraicheur ambiante frappa son épiderme. Un frisson de froid et de plaisir la fit trembler au creux de ses doigts. Valda aimait se dévoiler complètement à ses yeux attentifs. C’était un spectacle luxurieux dont il serait l’unique spectateur. Après tout, chaque arabesque et chaque parcelle de peau lui appartenait. Il pouvait exiger de sa personne n’importe quoi. L’extrémité de ses seins se durcirent à cette pensée.

Il commença à cajoler sa poitrine et tel un archet frottant les cordes d’un violon, sa voix vibra de plaisir. Ses doigts puissants pincèrent et appuyèrent, jouant de son corps avec une aisance délicieuse. Valda le fixa d’un regard terriblement suave, implorant plus. Le désir grandissait à mesure des instants, incendiant ses artères d’une chaleur mordante. L’hémoglobine s’écoulait telle une lave le long de ses veines, pulsé par un coeur magmatique. La passion encagea tout son corps. Valda l’aimait bien trop.

Désireuse de lui procurer également une ébullition de plaisir, sa main s’échoua sur son entrejambe gonflée.

- Si imposant.

Ses doigts tracèrent les contours de l’organe encagé sous le tissu, appuyant avec douceur puis frottant de haut en bas. Elle le sentit durcir et put constater à nouveau la taille intimidante de sa virilité. Valda éprouva une poussée d’excitation prodigieuse.

- Mmh… Comment ai-je pu accueillir quelque chose d’aussi épais au creux de mon être ?
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyMar 30 Juin - 6:05

[quote="Adriel"]

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers
Entre ses cuisses musclées, une saillie de douleur brûla sous la main de sa soeur. A fleur de peau, il se gonflait déjà de sang et de désirs volcaniques qui prenaient une forme longue et dure et qui, comme animée d’une volonté propre, répondait aux minaudements de sa jumelle en tressaillant de tout son corps. De ses gestes veloutées et sa voix de satin, Valda dictait à son organe de se dresser. Elle amadouait et charmait ses nerfs par le frottement de sa peau et la chaleur de ses yeux.

Et comment as-tu pu l’accueillir-là.

Il quitta l’ample poitrine pour passer son pouce au coin de ses lèvres et avec une lenteur infinie, pénétra l'estuaire humide de sa bouche. L’humidité chaude de sa langue l’électrisa et il se rappela comme il avait pris ce temple et l’avait enseveli de son jus. Ce souvenir impérieux lui ordonnait d’être redécouvert et alors qu’il se dessinait comme un tableau parfait, il sentit son érection devenir trop insupportable pour son pantalon.

En le faisant grandir, Valda le débarrassait d’une poussière de mille ans. Sous la belle saison qu’elle lui faisait vivre, les fleurs de sa peau reprenaient des couleurs et petit à petit, il s’enracinait dans un corps qui reprenait consistance. Elle l’échauffait plus rapidement que la promesse d’une guerre et celle du sang ; Il sentait le noyau de son être bouillonner comme une comète et ses fils incandescents l’embrasaient morceaux par morceaux. Brusquement dans le feu impétueux du désir, il se reconstituait.

Au bord de cette effusion, il la fixa, les yeux transis par une soif violente. Adriel se sentait sec. Sa gorge était un désert aride et des dunes de sables se levaient au milieu de son estomac. Un sable corsé le grattait furieusement à chaque fois qu’il détaillait le corps de sa soeur et le fleuve opalescent de ses cheveux plus clairs que la lune. Ses lignes étaient courbes et fluides comme des vagues et lorsqu’il passa la main dans son dos, c’était comme toucher une crête d’écume. Il sentait ce mélange contradictoire entre une douceur et un sel qui picotait le creux de sa paume. Il devint évident que Valda était une sirène et qu’elle l’attirrait vers les profondeurs mais dans l’amour, l’abysse devenait le paradis et elle ne le noyait pas dans le désir ; elle le retrouvait.

Elle arrachait à la vi  son corps malmené, plein des brisures de ses désillusions. Elle rengorgeait les fêlures et déversait du nectare qui coulait à flot jusqu’à en déborder de tous ses pores. Il n’était pas encore certain de mériter une telle grâce mais il la chérissait.

Volontaire, il la leva pour la débarrasser de son pantalon et se dévêtir lui même. Sans honte il se présenta nu devant-elle.

-Prends-moi en bouche.



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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyMer 1 Juil - 0:33


Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
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Valda lui jeta un regard impatient. Il enfonça son pouce au creux de ses lippes rosées, et c’est avec malice que Valda le titilla de sa langue humide. Cette intrusion excitante lui arracha une risette sensuelle, et ses dents vinrent mordiller ce bout de chair avec tendresse. Les réminiscences de leurs derniers ébats tissèrent une vision scandaleuse sous ses paupières. Sa bouche pourfendue par les mouvements effrénés de son frère, son élixir laiteux déversé le long de sa trachée, le sel de sa sueur mêlé à la jouissance. L’interdit de ce moment la frappa à nouveau et déboucha la valve de son plaisir. Valda la sentit s’écouler de son coeur à ses reins et perler timidement au creux de ses cuisses.

Adriel corrodait tout les tabous et tout les interdits par sa magnificence. Il rendait le pervers beau et l’indécence innocente. Il y avait dans cet amalgame de chairs et cet abandon lubrique quelque chose de parfaitement pur. C’était comme faire l’amour à un dieu. Rien au monde ne pourrait maculer le suprême de cet instant. Les cieux en avaient décidé ainsi et s’embrasaient de rouge pour célébrer leur passion. Le soleil s’effaça de l’horizon, laissant dans son sillage une ombre écarlate et des nuages orangés. Bientôt la lune et ses doigts argentées constelleraient la voûte de lueurs sibyllines.  

Ses pensées s’assombrirent et la nuit tomba. Il lui sembla que le rideau des ténèbres les protégeait de toutes intrusions, et cela gonfla son poitrail d’assurance. Une bestialité obscure émergea en teintes sombres sur l’incarnat de son regard. Elle s’ajoutait à la fièvre brulante de son désir, attisant la fournaise de ses fantasmes. Adriel lui évoquait des tableaux luxurieux et des pensées obscènes, éveillant sa féminité comme aucun autre homme. Valda ne songeait plus aux apparences.

- Tout pour toi, mon amour.

Un baiser langoureux scella ses paroles. Ses lèvres s’attardèrent sur sa pomme d’Adam, puis continuèrent leur chemin le long de son torse musclé. Des baisers humides ponctuèrent son périple, parsemant sa peau de nuances carminées. Adriel était une toile vierge et son amour maniait le pinceau. Accroupie au creux de ses genoux, ses prunelles se firent luisantes de gourmandise face à son sexe fièrement dressé.

Ses mains entreprirent un mouvement de va-et-vient le long de sa verge, peinant à couvrir toute la longueur. Il gonfla perceptiblement au creux de ses doigts vigoureux et le sentir frémissant de plaisir engendra une ébullition sous son épiderme. Une terrible chaleur engouffra son être et une pellicule de sueur perla sur sa chair opalescente, accent sensuel dans cette esquisse torride. Valda ne le quitta jamais du regard lorsque finalement elle se pencha à la base de sa virilité et fit glisser sa langue sur ces rondeurs enflées, nymphe joueuse qui souhaitait faire durer le supplice. Elle le découvrait à nouveau, sous un jour toujours plus luxurieux.

- Je t’aime.

Sa langue remonta et vint titiller la fente de son extrémité, les mains maintenant échouées sur ses cuisses. Avec une lenteur tortueuse, elle mit fin à ce châtiment et l’accueillit dans le velours humide de sa bouche. Il était imposant et Valda manqua de perdre son souffle, incapable de respirer correctement avec cette longueur turgescente logé au creux de ses lèvres. Des larmes cristallines humectèrent ses prunelles vermeilles. Et pourtant, c’était avec une dévotion évidente que Valda l’enfonça plus profondément, excitée par cet acte dépravé.

Elle l'aimait tant et souhaitait lui faire plaisir de toutes les manières.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyMer 1 Juil - 4:50


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Elle a glissé sous sa ceinture pour louvoyer le long de sa chair et de sa langue qui le lèche, elle le fait vibrer jusqu’au noyau dans la saccade dévouée et étroite de sa bouche. Il s’abandonna à ce délicieux tremblement et aux secousses ivres qui ouvraient en lui un gouffre de plaisir frémissant. Il ferma les yeux pour mieux se jeter dans ce puit d’euphorie et apprécier sa chute rapide. Dans le noir, les stimulus arrivaient au centuple. Ils léchaient fermement sa verge dans un étau humide qu’il devina être une gorge et les parois ardentes et trop étroites le rejetaient pour mieux s’ouvrir quelques secondes après. Elle faisait de lui un objet de convoitise et gourmande, se pressait de lui soutirer son essence.

Adriel n’eut pas le temps de résister ni de reprendre son souffle que déjà, il suintait de lui-même, s’enduisait d’extase pour donner un avant-goût à la voracité de sa soeur. Il ouvrit un oeil et observa la fée dévouée entre ses cuisses, rougie par l’effort et le miroir humide de ses yeux un peu embué par le manque d’air. Elle s’affairait cependant, en prenant pour oxygène ce qu’il devinait être son jus à lui et le plaisir animal qu’il grognait entre ses dents serrés. Il observait la prouesse de ses lèvres si fines pour son sexe si volumineux et son visage métamorphosé par un abandon obscène qui la parait d’une autre beauté. Plus piquante, plus brûlante qui excitait une partie de son cerveau qu’Adriel découvrait encore.

Déjà il en voulait plus et le bleu de ses yeux se mit à rougeoyer. Valda avait un caractère sacré et c’était pour cette raison qu’il voulait la souiller et la saccager. Elle l’avait élu pour violer son sanctuaire et il prendrait la pureté sur l’autel car elle s’était offerte à lui comme lui à elle. Là il découvrit l’adoration comme la névrose et l’interdit comme le fantasme. Sans plus réfléchir il posa les mains sur sa longue crinière d’argent et intima la cadence de son va-et-vient.

Il dominait le rythme en imposant un crescendo cruel à sa gorge. Il la poussait toujours plus loin pour mieux jouir de l’étendue de son sacrifice et sa vénération soumise. Il adorait avec béatitude cette contrée humide qui repoussait ses frontières et se trouvait de nouvelles extrémités pour l’accueillir. Elle se terraformait sous les staccatos puissants de son sexe et le plaisir déferlait en lui comme une tempête.

Cela lui plaisait et cela l’exterminait. Le soleil ne se voilait plus. Il l’irradiait de toute la nuance de ses rayons. Des fragments les plus doux comme des plus âpres.

Le très-haut et le très-bas se mélangeaient. En la faisant le sucer ainsi, le ciel côtoyait la terre, l’enfer le paradis et l’ange pouvait être succube. C’était sublime et fatal. Adriel était au bord de la vie comme au bord de la mort et cette confusion absolue des sens était d’une clarté limpide.

Il plongea ses yeux dans ceux de sa soeur et il se mit à sourire en gémissant.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyVen 3 Juil - 0:11


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Il utilisa sa gorge au grès de ses envies et Valda se soumettait à une cadence tantôt lente, tantôt effrénée. Une sensation de perdition l’enhardissait à mesure des instants, hissant chaque voile de pudeur pour révéler une nymphe érotique. Valda s’était offerte en sacrifice à la passion, maintenant dénudée jusqu’à l’âme. Elle ne réprimait aucuns désirs, laissant libre court à ses envies, éveillant une sensation d’affranchissement comparable à nulle autre. Valda savait son frère prisonnier des mêmes fantasmes et de cette même ferveur, misérables pantins sous le joug d’un amour sacré. Une confiance invincible régnait entre les jumeaux et malgré l’indécence imprégnant ses gestes, aucune honte n’empourprait ses pommettes. Elle voyait le bleu profond de ses prunelles s’assombrir d’une envie bestiale, ravi par la vision luxurieuse d’une soeur tout dévouée. Valda se peignait de sensualité seulement pour son regard.

Le sentir aussi vigoureux et volumineux au creux de ses lèvres alluma les braises toujours torrides de leur dernière nuit. Il la faisait tant vibrer, coulant à travers son être comme le sang ruisselait à travers ses veines. Adriel était si puissant, dominant le rythme de ses coups de hanches violents. Valda peina à accoutumer sa largeur au creux de sa bouche, mais tentait avec ferveur et adoration, le fixant de son regard adulateur. Elle aimait déceler cet aspect autoritaire et impérieux à son jumeau. Depuis toute petite, Valda maniait les reines et dirigeait le vaisseau avec une poigne de velours, diablotin à l’origine de multiples frasques et autres péripéties. Ils fonctionnaient ainsi, une symbiose instaurée à la naissance qui perdura à travers les années. Et pourtant, Adriel avait grandi et la surpassait maintenant de sa taille imposante et de sa carrure solide. Face à lui, Valda se trouvait petite et fébrile. Mais ce changement l’excitait terriblement, une envie de lui qui suintait douloureusement le long de ses cuisses.

Il s’enfonça avec profondeur, emplissant les parois de sa trachée. Son souffle fut prisonnier de ce ressac toujours plus véhément, enrayant sa respiration. Valda poussa un gémissement à la fois suppliant et enroué de plaisir, captive d’une vague euphorique. Un filet de salive humectait ses lippes purpurines. Ses doigts se glissèrent au creux de sa fente, tentant de calquer la célérité de ses mouvements. Adriel ravissait sa bouche et son coeur.

Sa verge durcit perceptiblement et Valda sentait l’imminence de son orgasme. Désireuse de goûter à nouveau son nectar laiteux, Valda fit remonter ses lèvres jusqu’à la base de son sexe turgescent, l’accueillant complètement dans l’onctuosité aqueuse de sa bouche. Il vibra, sa virilité brulante contre la pulpe de ses lippes et déversa sa semence le long de sa gorge. Pour la seconde fois, Valda s’abreuva de cet élixir sirupeux, goutant cette saveur à la fois salé et amer. Goutant à son jumeau avec insatiabilité. Elle voulait tout de lui.

- Quelle indécence, forcer sa soeur à boire sa semence.

Elle lapa la dernière perle de jouissance du bout de sa langue.

- Tu fais un piètre pieu, Adriel.

Joueuse, Valda déposa un baiser sur l’extrémité de sa verge puis un autre sur le bas de son ventre.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyVen 3 Juil - 5:55


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Il y avait quelque chose de très grisant à souiller son idole, à la faire déchoir de son piédestal pour qu’elle s’écrase à ses pieds et à en user comme un vulgaire objet. Son plaisir grimpa un pic haut à en transpercer le ciel et vertigineux à l’en faire mourir. Il n’en redescendit que dans de lourds soupirs alors qu’il s’érodait dans la bouche de sa soeur par vagues blanches.

Il lui sourit à nouveau. Frère et soeur partagèrent une oeillade fauve et alors qu’elle embrassa le bas de son ventre, il la remonta jusqu’à lui et dans un souffle hagard de bonheur lui répondit ;

Ce que je compte te faire tuerais les nonnes si elles le savaient.

Valda trônait désormais sur lui et la chaleur mélangée de leurs sexes superposés faisait écho à la fournaise insupportable de son désir pour elle. Sous le dernier bout d'étoffe qui la couvrait, Adriel pouvait deviner un sentier plus doux qu’un rêve et plus capiteux que son ivresse actuelle. Le bas humide, le dernier rempart entre eux, excitait tous les nerfs de sa verge par sa texture à moitié granuleuse et à moitié submergé. Incapable de résister au désir de malmener ce dernier bout de vêtement, Adriel commença à faire glisser sa jumelle le long de lui.

Je te veux.

Il était impatient de la prendre mais se priver du plaisir ultime était un supplice qui le rendrait plus gigantesque encore alors il entreprit de prolonger cette douce torture. En souffrant de ce va-et-vient, il posa sa bouche sur la poitrine humide de sa soeur et autour de l’auréole, ses dents. Il mordilla tandis qu’il se frottait à elle, sur un axe rougi à vif par la dureté de son érection contre la chaleur de son sexe. Il s'acheminait doucement à travers ce tourment qui lui étolia peu à peu l’esprit jusqu’à ce que ses instincts le dominent et que la friction devienne cardinale et rapide.

Regarde comme tu me trempes.

Happé par le plaisir, il ne pouvait désormais plus réfléchir mais seulement se délecter la course de leurs sexes et les effusions grisées de Valda. Quand elle se mettait à gémir son visage devenait la plus captivante des beauté et le mouvement de son corps, le plus envoûtant des phénomènes. Il se perdait sur l’ample poitrine qui montait puis descendait puis il eut envie de voir ses courbes par l’arrière et il la fit pivoter.

Il posa la main au bas de ses reins pour qu’elle arque sa voute comme la dos d’un arc et dans ce geste lent, la courbe exquise de ses fesses se souligna. Fiévreux d’admiration et de désir il continua à la faire aller et venir pour admirer les lignes musclées et galbées de ces rondeurs sur lui. Il y perdit un doigt qui erra avec lenteur avant de se glisser sous le tissu.

L'extrémité de son indexe reposait désormais sur l’interdit et l’indécence qu’il suggérait devint une évidence dans sa folie. Il en explora sans rougir les contours, en devina l’étroitesse puis lentement se fraya un chemin dans cet autre creux. Il en taquina l’entrée comme une bête curieuse, effleura cette peau différente où il fallait se frayer un chemin en allant et venant. Puis après quelques secondes, il y poussa une phalange.



Dernière édition par Adriel le Lun 6 Juil - 8:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyLun 6 Juil - 7:13


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Adriel lui infligea une friction tortueuse, faisant coulisser sa verge dure le long de sa lingerie trempée. Il frottait ce point enflé de plaisir, et Valda fit onduler son bassin pour le rencontrer avec force. Ses prunelles écarlates s’égarèrent au point de jonction de leur deux corps, là où sa virilité s’humectait de ses essences cristallines, érodant le tissu albâtre avec ses frottements vigoureux. Elle grogna, excitée par cette vision érotique qui implosa sur son regard avec l’intensité d’une bombe. Elle sentit une déflagration de plaisir carboniser ses nerfs et ébouillanter ses artères, une chaleur qui s’échappa de son encéphale pour venir bruler au creux de ses reins. Valda aurait voulu qu’un peintre immortalise ce moment. Son sexe luisant de sa jouissance, la soie de son bas trempée par sa cyprine, ses ongles enfoncés dans la chair de ses omoplates, tout inspirait l’érotisme. Ils étaient la personnification du plus grand des interdits et la plus agréable des luxures. Valda aurait intitulé ce tableau amour divin.

De sa main sacrée, il lui intima de vouter sa colonne vertébrale. Valda se retourna et galba son échine, s’offrant sous un nouvel angle à son regard attentif. Au creux de ses doigts, Valda n'était qu'un tas d’argile destiné à être pétrie par sa chaleur et sa douceur. Et il le faisait si bien Adriel, Pygmalion nocturne qui dessinait la plus sensuelle des Galatée de ses phalanges expertes. Il savait quel courbe toucher pour enfanter une réaction torride, et quel creux titiller pour arracher un gémissement euphorique. Des rayons lunaires chatoyèrent sur le galbe de son fessier, se confondant à la nacre de sa peau. Ses mains reposaient sur la pierre froide du mur sombre, lui permettant de conserver un semblant de stabilité. Mais ses genoux ployaient sous la pression de ce plaisir trop intense pour être supporté. Il lui semblait qu’à tout instant, elle risquait de s’effondrer, morcelée par cette félicité lascive.

Un frisson la parcouru lorsqu’il fit glisser son doigt le long de sa courbe. Excitée par cette sensation sibylline, Valda exhala un soupir tremblant. Mais sa respiration s’enraya au creux de sa trachée lorsqu’il pressa une phalange dans sa fente toujours vierge. Ce creux plus interdit, plus obscène, et plus serré qui peinait à s’accoutumer de la pénétration subite. Un hoquet de surprise lui échappa.

A-Adriel !

Sa voix se fit confuse.

Qu’est ce que tu fais ?

Un mélange d’incertitude et de curiosité tournoyait sur l’incarnat de ses pupilles. Et pourtant, cette sensation étrangère attisa d’avantage le brasier rougeoyant au bas de son ventre. Inconsciemment, ses jambes s’écartèrent légèrement pour permettre à son doigt de mieux se loger. Valda l’aimait terriblement et le laisserait déverser sa semence en chaque creux. Même les plus indécents.

Son jumeau possédait tout d’elle.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyLun 6 Juil - 8:55


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Sa soeur se livrait à lui et aux objets les plus retors de sa perversion, muée par la foi infini qu’elle portait en leur amour et en ses mains. Elle n’hésitait pas à ployer, à devenir le temps d’un jeu, son objet personnel et le réceptacle à tous ses caprices. Voir la chose la plus précieuse de l’univers tout entier courber une échine servile le stimula terriblement. Envahi par une dose stupéfiante d’amour et d’excitation, il enfla avec furie sous sa soeur. La douleur hurlait son envie d’être purgée mais accaparé par le spectacle de son doigt dans Valda, il ne l’entendait pas.

Il y avait quelque chose d’hypnotique à moduler cette entrée interdit à la forme de son indexe et à imprimer son empreinte sur cette pente glissante. Même là, Valda était d’une blancheur immaculée.

A ton avis ?

Il parlait par automatisme car tout en lui était concentré sur le va-et-vient de son index et l’exotisme de cette pénétration inédite. Les yeux rivés sur elle, il ne manqua pas l’imperceptible mouvement de ses jambes et un sourire dément étira ses lèvres.

On dirait que tu apprécies. Tu m’invites à l’intérieur. Est-ce que ma soeur aime se faire ainsi salir ?

La toile de fond de son cerveau prenait feu. Dans l’incendie violent, Adriel n’était que d’élucubrations et de constats lubriques ; tout se destinait à être une matière combustible et jamais les flammes n’avaient été aussi fascinantes et agréables.

C’est avec le feu du désir qu’il se frayait un chemin petit à petit dans cet endroit qui n’avait jamais été conçu pour l'accueillir. La peau étroite de sa soeur se refermait comme pour l’expulser et il devait appuyer sur les parois de sa peau pour gagner des millimètres. Lorsqu’il sentait la résistance trop ferme il se retirait pour l’adoucir avant de revenir pour continuer sa lente avancée et irrémédiablement, un couloir se forma autour de son doigt.

Excité par chaque venue, il se frottait de plus en plus vigoureusement contre la lingerie de sa soeur.

Ce creux indécent dissimulé par son doigt excitait son coeur qui vrombissait en rugissant. Son bruit surpassait de loin toutes velléités de rationalité, de mesure et de pudeur et bientôt il cessa de la pénétrer et se dégagea d’elle pour admirer son oeuvre..

Ce geste provoqua en lui une folie brusque.

Valda.

La peau était moins étroite, moins serrée et présentait sa petite noirceur indécente à son regard de bête. Il plaça deux doigts autour de la nuit pour en écarter les ténèbres sans aucune modestie.

Regarde toi.

Il en parcourait les contours des lunules inexistantes de ses ongles. Il en restait aux bordures pour mieux souligner ses propos puis s’enfonça à nouveau de l’ombre par un geste plus vigoureux et plus profond.

Un éclair spasmodique traversa l’entièreté de son sexe tendu et il grogna.

L’urgence devinait animale et il se frottait furieusement à sa soeur tout en continuant de s’insérer obscènement en elle. Quand la résistance cessa d’être aussi intense il glissa le début d’un autre doigt. La déshonorer ainsi enrageait petit à petit son désir et avec violence il se servit de sa main libre pour saisir l’argent de sa longue crinière et la faire s’écraser contre lui. La tête de Valda arriva sur le creux libre de sa nuque et sans réfléchir sa langue alla la chercher. Maladroite et étourdie de désir, elle lapa la mâchoire, la joue, avant de trouver le creux de ses lèvres où s’engloutir.

Valda ne résistait toujours pas. Elle était toute entière dévouée à lui et Adriel décida alors d’honorer ce présent sans rougir. Il la fit se plier à nouveau complètement et admira de l’oeuvre sublime de ses courbes.

Est-ce que tu devines la suite ?

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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyMar 7 Juil - 23:27


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Un amalgame de sensations inédites ébranlait Valda. Il y avait d’abord le frottement vigoureux de sa verge contre la soie imbibée de sa lingerie, jetant de l’huile sur le brasier de ses désirs. Et puis il y avait cette phalange aventurière, se forgeant un chemin au creux de cette fente interdite. Elle creusait toujours plus profondément dans l’indécence de ces ténèbres, forçant la peau à s’étendre pour accommoder son intrusion. Valda soufflait des plaintes larmoyantes. Elle n’était pas certaine de vouloir plus ou de vouloir moins. Il la torturait avec douceur et la cajolait avec cruauté. Adriel se faisait bourreau de son plaisir, lui infligeant punition sur punition. Mais la récompense valait chaque châtiment, et la culmination de sa fièvre coulait le long de ses cuisses telle une lave ardente.

Non.

Une lueur de défi ondoyait sur l’amarante de son regard.

Je ne crois pas que tu sois assez doué, mon amour.

Une raillerie évidente suintait de ses dernières syllabes. Un élan de rébellion l’enhardit subitement, traçant une risette taquine sur le bout de ses lippes purpurines. Si Adriel était un champion de la guerre, alors il devrait combattre pour conquérir ce trophée ultime. Valda ne se laisserait pas prendre si facilement. Elle voulait le voir batailler et suer pour acquérir sa soumission complète. La perspective de se faire chasser puis pleinement dominer souleva des fantasmes bestiaux. Ce désir vorace raidit la cime de ses seins, boutons de roses sur une peau lactée. La cambrure de sa colonne se fit outrageuse, et l’invitait à gouter à tout ses délices. Prends moi si tu l’oses. Ses prunelles luisaient d’une détermination farouche et l’intimaient à répondre à ses provocations. Tout n’était qu’érotisme et férocité en cet instant crucial.

Elle se rappela du mannequin qu’il avait déchiqueté de ses coups experts et précis. De ses muscles qui roulaient sous la chair comme l’ondée d’une vague, de cette puissance exsudée par chaque pores de son être. De ce moment où sa virilité transparaissait brutalement, supérieure à celle de tout autre homme. Elle émit un grognement, diablement excitée par ces réminiscences. Joueuse, Valda se frotta avec force contre son sexe, joignant son rythme à celui de ses hanches vigoureuses. Elle lui infligeait un supplice exquis tout en soulageant la pression logée au bas de son ventre, le tout sertie d’un sourire insolent.

Il empoigna sa crinière argentée avec force et sa tête vint se heurter contre son épaule. Sa langue traça des arabesques humides le long de sa gorge, tel un prédateur prêt à déguster sa proie. Ils échangèrent un baiser fougueux et violent, et Valda ne manqua pas d’abattre ses dents sur sa lèvre inférieur, malmenant ce bout de chair moelleux. Ivre de désir, elle ne s’arrêta pas là et vint mordre le creux de sa nuque, infligeant juste assez de pression pour laisser une empreinte. Ses prunelles ne démentaient pas de leur étincelle effrontée. Qui de nous deux est le meilleur chasseur ? Les mots se lisaient aisément sur le pourpre de ses iris, provocateurs et audacieux.

Je suis incertaine. L’image que tu m’as peinte n’est pas assez claire.

Elle arbora une moue déçue. Et pourtant, Valda l'envisageait avec limpidité. Son sexe dure et enflé dans ce creux interdit et jamais exploré auparavant. Un frisson de plaisir la fit trembler.

Peut être manques-tu un peu de technique ?

La nymphe insolente lui adressa une risette en demi-lune.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyMer 8 Juil - 6:08

[quote="Adriel"]

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
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A sa soeur, Adriel déclama un amour incendiaire et une passion couleur rubis alors que l’instant devenait d’une clarté limpide. Dans l’oeil du cyclone, il voyait avec lucidité la furie de leurs corps en tempêtes et alors, il pouvait savourer entièrement le mouvement en bascule de ses formes pleines. Porté au paroxysme de son être, il avait une conscience absolue de lui, de son plaisir et de ses pensées. Il sentait l’apesanteur et son ivresse avec une acuité distincte. Le torrent de ses sensations ne le noyaient plus ; Il venait de grandir avec et de s’hisser à la taille de son flot hors-norme.

Juxtaposé à son sang-froid, la chaleur de leurs ébats n’en était que plus violente. C’était comme au coeur d’un combat. Et il ne savait lutter qu’en dominant avec une férocité de chien. Alors il leva sa main encore libre et l’abattit sur la chair de sa soeur. Elle frappa en claquant bruyamment en laissa un contraste saisissant sur le blanc.

Silence.

Un besoin inhérent de domination et un instinct primal s’exacerbaient dans ses muscles. Il fallait irrésistiblement et inévitablement qu’il s’impose au travers de tout rapport de force.

A la chute du dos de sa soeur, ses doigts accélèrent en se brisant dans un va-et-vient sauvage et il fit claquer la chair à nouveau en se raidissant brutalement. Sans le tissu qui recouvrait Valda il se serait perdu en elle.

Désireux de pousser ce duel à son bout, il se redressa ce qui la fit chuter à genoux et appuya sa main entre ses omoplates pour la forcer à se briser devant lui. Cette position complètement défaite et soumise le poussa dangereusement plus loin dans son envie de la briser complètement. Il frappa à nouveau la peau rebondie tout en continuant de s’abattre durement dans la fente étroite.

Le blanc immaculé se ternissait du rose vif de ses caprices et il se rappela son sourire provocateur. Excité par le souvenir de cette défiance qui l’avait appelé à survenir avec toute sa force, il fit apparaître une nouvelle zébrure. Puis une autre et une autre jusqu’à ce qu’elle cuise de rouge. Et même lorsque la peau fut rendue pourpre il poursuivit en se sentant bander plus dur à chaque gifle.

Quand une chaleur terrible énerva son membre durci à l’extrême il alla chercher un peu d’air entre les jambes de sa soeur. Pris d’ûne rage animale il frotta à nouveau sa verge contre le tissu humide et même d’en haut, il pouvait voir la cyprine le prendre dans la maille de ses filets luminescents. Son sexe n’en paraissait que plus rouge et bientôt il sentait qu’il avait besoin de se marquer avec profondeur sur sa soeur.

Il espérait qu’elle n’en puisse plus et avoir brisé sa résistance.

Toujours avec les même gestes brusques il retira sa verge et la posa au milieu du fessier de sa soeur, dans la vallée de ses courbes délirantes. Il fit un aller puis en retour en y déposant la mixture de leurs jus et combla l’absence laissée par son membre, de sa main. Sous ses doigts il pouvait sentir le tissu gorgé de plaisir et il voulut faire durer la torture. Il appuya tout en faisant des aller-retours entre la fin de ses reins avant de poser le bout de son sexe à l’entrée de l’interdit.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyMer 22 Juil - 22:41


Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
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La claque résonna dans la pièce avec un sifflement sonore. Courroucée, Valda lui grogna au visage. Une sensation de picotement s’étala sur sa peau maintenant rougie par l’affront. Ses prunelles trouvèrent le regard sauvage de son jumeau. Il n’y avait rien d’humain au désir qui flamboyait telle une incandescence perverse sur le céruléen de ses yeux. Une risette presque démente orna ses lippes humectées par leurs baisers langoureux. Valda savait qu’ils avaient franchi un point de non-retour, poussé au bord du précipice par son insolence. Ils dévalaient maintenant librement dans les abysses de leurs fantasmes, goûtant à la noirceur obscène de la dépravation. C’était un gouffre dépourvu d’appuis et Valda se demanda si ils retrouveraient un jour la terre ferme, s’enfonçant toujours un peu plus à mesure des instants. Elle perdait le contrôle et adorait ça.

Sa verge durcissait un peu plus à chaque gifle, dardant le tissu humide de sa lingerie. Ainsi son frère aimant et dévoué prenait un fin plaisir à la souiller. Il ne s’était jamais montré aussi dominant envers elle et Valda se délectait de cette nouvelle facette de sa personnalité, l’incitant à l’excès en jouant les insoumises farouches. Habituellement, la jumelle prenait les rennes du duo infernal et menait leurs expéditions avec fermeté, fière capitaine du vaisseau. Et pourtant, aujourd’hui son jumeau la maintenait à genoux et lui faisait courber l’échine, laissant libre court à ses passions animales. Il l’utilisait comme l’on utiliserait une fille de joie, pillant les trésors de son corps et muselant sa volonté d’acier. Humiliée comme elle ne l’avait jamais été, Valda mouillait pour son frère.

C’est donc cela que tu aimes, Adriel ? Souiller ta soeur comme une vulgaire catin ?

Mais Valda ne se brisait pas en deux avec une simple gifle. Si son amant pensait la soumettre avec un bref élan d’autorité, il se trompait pleinement. Dans l’armée et sur un champs de bataille, Valda s’occupait quotidiennement des hommes aux égos un peu trop enflés. Elle les empilait un par quatre, amoncelant les arrogants éventrés par sa lame. Il en fallait infiniment plus pour dompter Valda von Aaarhus.

Tu penses me soumettre avec quelques gifles ? Cette naïveté dont tu fais preuve, mon frère.

Sa fierté demeurait intact malgré les coups, brûlant dangereusement avec son envie de rébellion. Désireuse de le provoquer d’avantage, Valda arracha de sa propre main l’ultime rempart à leur union. Une risette insolente fit onduler ses lèvres purpurines et Valda le fixa franchement. D’un coup sec et succinct, elle s’empala sur son sexe turgescent, lui volant l’opportunité de prendre sa dernière virginité. Valda se l’était elle même arrachée, enfonçant sa virilité dans son creux interdit. Un gémissement à la fois peinée et excitée trembla au creux de sa gorge.

Il lui manqua les mots pour décrire cette nouvelle intrusion. Son doigt paraissait minuscule face à l’imposante taille de son sexe, maintenant logé dans cette fente serrée. De toute sa longueur, Adriel la pénétrait à nouveau. Sa dévotion pour son jumeau revint au galop, amplifiée par cette vague de sensations inédites. Adriel avait marqué chaque parcelle de son corps et de son être. Se savoir entièrement possédée par son propre frère fit écouler sa cyprine en flots limpides. Valda l’aimait d’une passion dévorante et délirante.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyJeu 23 Juil - 6:19


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Adriel tombait dans une rage primale et bestiale.

Une fièvre grimpante l’incitait à une intensité plus grande encore mais au moment où il leva la main, sa soeur le devança. Elle fit un geste violent de recul et soudainement, il pénétra la chair tendre et récalcitrante dans une explosion de douleur et de soulagement. Pris par une déflagration de chaleur il sentit son souffle lui échapper en même temps que son esprit et de plaisir, il expia un grognement terrible.

Une ardeur impossible engouffrait son sexe et le fardait d’une douleur qui hurlait d’être purgé et comme une bête en rut, il essaya de la soulager dans de violents à-coups. Sans plus ménager le corps de sa soeur, il se livra au plaisir des frictions brutales au sein de cet espace qui peinait à l’accomoder. Il forçait la chair la peau à l’accueillir et à créer pour lui des espaces qui n’existaient pas. Comme elle ne s’élargissait pas, il redoublait d’ardeur et suffoquait de plaisir à chaque fois qu’il fendait la chair trop étroite en deux. Sa verge dure comme du métal se fracassait dans ce corridor d’extase en se frottant contre les parois avec délices. Il comptait chambouler tout cette intérieur pour la faire vibrer dans ses fondations les plus intimes et qu’elle lui grâce.

Déterminé à s’imposer dans ce jeu lubrique, Adriel attrapa la chevelure si douce de sa soeur et la tira violemment en arrière. Il savait sa force et c’est bien pour ça qu’il souhaitait la défaire. Le défi l’excitait. Il voyait son corps de nymphe cambrée, se briser sous ses coups de reins. Sa peau avait repris la complexion du paradis mais désormais, la sainteté n’avait plus sa place dans cette débauche et il claqua le blanc de la fesse jusqu’à ce qu’il devienne écarlate.

tais-toi. tu te fais prendre comme une catin sans rougir.

Les coups se perdaient en faisant rebondir le dessin plein de son corps et cette vision faisait naître une faim qui se creusait un peu plus à chaque gifle, sans jamais être assouvi. Taraudé par cette impression de trop peu et le besoin de plus, il attrapa de sa main libre les cheveux de sa soeur et les tira vers lui, comme pour asseoir sa domination physique et montrer qu’il la maîtrisait en la réduisant à une simple fille de joie.

Il la força à se cambrer à un angle impossible en ramenant son visage à lui. La vision de ce corps souple, tendue à l’extrême et violentée par l’assaut impitoyable de son sexe l’excita. Il l’admira un peu avant de poser un regard dur sur sa soeur dont il agrippait toujours la crinière d’argent. Ses traits parfaits, l’innocence de ses lèvres lui rappelèrent son air défiant, sa petite risette insolente de fée qu’elle avait tiré pour lui comme un affront. Il voulut montrer que cette fois il la dominait totalement, dans l'entièreté de son corps et qu’il en profanerait chaque parcelle pour mieux l’adorer en suite. Alors il frappa la joue impudente avec force et fermeté avant de resserrer sa poigne sur sa gorge d’oiseau.

quelle insolence.

Il se remit aux saccages de sa chair et à dévoyer le sanctuaire sacré de son corps avec une furie presque redoublée. L’intérieur de sa paume continuait de s’abattre au dessus de l’endroit où il la pénétrait avec ardeur et bientôt il se sentit au bord de l’orgasme. Mais comme il ne voulait pas céder le premier il se mordit la lèvre pour que sa douleur l’éloigne de son excitation.

A bout de souffle il s’arrêta brusquement puis fracassa d’un coup tout son bassin contre sa soeur. Il répéta son geste plusieurs fois en sortant entièrement, avec un rythme lent et brutal où il sentait tout leurs corps vibrer à chaque rencontre.

qu’est-ce que tu veux ma soeur ? dis le.

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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyVen 24 Juil - 0:23


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Adriel égorgeait son insolence à coups de reins violents. Il maniait son sexe comme l’on manierait une épée, fendant la chair avec précision, pénétrant son être avec brutalité. Si son corps était un sanctuaire, Adriel l’avait profané de milles façons. Il profanait l’albâtre de son épiderme de sa main impitoyable, nappant de rouge une mer d’ivoire. Il profanait la finesse de sa chevelure argentée, l’agrippant d’une poigne virulente. Il profanait sa pureté, répandant sa semence en chaque creux intime. Il profanait sa propre soeur, dévouée à satisfaire un frère insatiable. Malgré cette colère bestiale et ces coups brutaux, Valda lui trouvait une beauté suprême. Paré de la plus perverse des rages, Adriel restait un ange. Sa crinière conservait son irisation éthérée et même terni par la fureur, son regard demeurait le plus beau des saphirs. Il rendait l’affreux divin et l’obscénité innocente. Il déferlait en elle avec la colère des dieux. Valda l’acceptait comme un présent.

Subjuguée par le plaisir qu’on lui infligeait, Valda sentit à peine la gifle pleuvoir sur sa pommette. Féroce et enivrée par l’effervescence de leur union, elle pivota légèrement et vint enfoncer ses canines dans le moelleux de sa nuque. Il ne s’agissait pas de le mordiller tendrement, mais de tailler sur sa chair une morsure indélébile. Ses dents malmenèrent cette parcelle vierge de dessins et vinrent imposer leur sceau, la preuve évidente de sa possession. Ivre de plaisir et de douleur, Valda traça le contour de son oeuvre du bout de la langue. Une saveur cuivrée et amer titilla son palais. Elle vit une pincée d’hémoglobine perler le long de sa gorge. Un râle rauque s’échappa d’entre ses lèvres, précipitée par l’excitation du moment. Ils n’avaient plus rien de gracieux.

Ses lèvres fondirent sur les siennes avec urgence, assoiffée de leur nectar. Ils s’engagèrent dans une seconde lutte, désirant l’assouvissement de l’autre. Elle acheva cette échange violent sur un gémissement extatique.

Et pourtant cette même catin t’a marqué comme l’on marquerait du bétail.

Le plaisir la poussait aux portes de la folie. Valda ne démordrait pas.

C’est moi qui te possède, Adriel. Pas l’inverse.

Effrontée, elle laissa s’écouler un rire cristallin. Elle ne montrait aucune once de docilité, narguant son jumeau qui pourtant la tenait à sa merci. À chaque fois qu’Adriel la pourfendait de sa verge terriblement dure, Valda effectuait un mouvement de recul pour rencontrer son bassin avec violence. Les peaux claquaient durement et les hanches s’emboitaient avec perfection. Ils effleuraient ensemble l’extase infinie, touchant le nirvana du bout des doigts. Valda aimait son frère toujours un peu plus à chaque instant. Son élixir limpide ruisselait librement le long de ses cuisses. Soucieuse de soulager cette plaie suintante, un doigt vint titiller le bouton de rose la faisant diablement souffrir.

Ce que je veux, c’est que tu me fasses jouir. Regarde, je dois prendre les choses en mains pour éprouver une once de plaisir.

Elle peina à aligner correctement les syllabes, son souffle dérobé par la célérité de ses coups de reins. Et pourtant, le mensonge ourla sa langue avec aisance.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyDim 20 Sep - 14:42


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Sa soeur lui résistait et ici comme en tout, elle était le seul être en mesure de l’éprouver. A la lutte comme à l’amour, elle lui retournait chaque coup avec une adresse égale à sa vigueur dans une parité où revenait l’excitation d’avoir trouvé son égal. Tout devenait alors limpide et évident : Il n’y avait sur terre que sa soeur pour supporter sa force sans qu’il ne l’écorche et ainsi lui rappeler l’enjeu de la vie en le poussant dans ses derniers retranchements.

L’intensité physique de leurs ébats devenait un brasier au plaisir insupportable qui calcinait son bas ventre. Des vignes de feu étreignaient sa verge et de là, elles faisaient courir dans ses veines un incendie terrible à la chaleur toujours plus croissante. embués par la fièvre et le plaisirs, il se brûlait les yeux en observant la vallée vertigineuse que formait les reins de sa soeur. Puis il y eut le feu plus terrible quand elle le mit au défit, qui fit flamber les toutes dernières charnières qui le retenaient d’une perte définitive.

Il était désormais question de se pousser à l’abandon comme ils se poussaient à bout épée en main. Et comme lors de leurs duels, il ne chérissait plus son corps avec une adoration béate et chaleureuse mais avec la ferveur primale d’avoir trouvé un adversaire égal contre qui, pour survivre, il devait verser l’entièreté de son être et de sang. Toutes ses fibres répondaient à cet appel, à cette nécessité de se dévouer pleinement à la confrontation pour jouir du plaisir trop rare de terrasser un dieu.

Tais toi catin.

Il voulait que toute sa façade s’écroule face à ses assauts répétés et à la violence de son amour qu’il ponctuait avec rage à chaque fois qu’il emboutissait son flanc. Il voulait son stoïcisme et sa maîtrise d’elle-même en charpie à force d’être ravagé de sa ferveur. Lambeaux par lambeaux, la mettre à nu comme personne ne pouvait le faire et briser tout l’ivoire de sa perfection, faire sauter tous ses verrous et surpasser toutes ses frontières. Adriel voulait que sa soeur ne soit plus qu’une masse suppliante de gémissements en perdition à la merci de sa force qu’il lui délivrait avec des mouvements de bête pour la faire céder.

Rageusement, ses mains s’appropriaient tous les monticules de peau en s’y enfonçant profondément sur les fesses, puis le long des hanches jusqu’à ce qu’il trouve un sein.

Tu es à moi.

Submergé par les vapeurs de leur océan d’extase, il pencha son visage près du sien dans un mouvement brusque où se mêlaient la porcelaine de leurs cheveux. Il grognait dans son oreille en y exhalant un souffle hagard puis il ouvrit la bouche et sa langue trouva le lobe, ses dents le mordillèrent.

Plus rien n’inihbait sa passion couleur écarlat et il la déversait avec une possesivité monstrueuse sur le corps de sa soeur. Il remplaca la main de Valda par la sienne et trouva un fleuve qui le poussa aux portes de l’extase où il fit irruption en même temps qu’il perdait un doigt dans le creux humide de sa soeur.

Il grogna juste avant que sa bouche ne se ferme sur une morsure quand le plaisir commença à devenir insoutenable et brûlant en démangeant son sexe qu’il bougeait avec vigueur pour en purger la canicule. ses doigts dans le sexe de sa soeur s’enfonçaient au même rythme tandis que la pièce s’emplissait du mélange de leurs voix abrutis par la joie. Au moment où il allait exploser, Adriel se retira brutalement du creux de sa soeur et la retourna vers lui alors qu’il se redressait. Tendue et parcourue de spasmes il déposa sa verge sur le visage parfait de sa soeur et cette juxtaposition fut suffisante pour le faire jouir; Des salves blanches recouvrirent les traits exquis de son ange mais même ainsi souillée elle n’en restait pas moins divine alors que les fleuves de sa jouissance s’écoulaient lentement.

Il ne reprenait toujours pas ses esprits et son sexe qui reposait sur la pommette de sa soeur demeurait dur. Avec lenteur il le fit glisser à l’entrée de sa bouche où il se sentit frémir d’avance alors qu’il lui dit :

Tu sais quoi faire.

Derrière l'air impérial de son regard il y eut un éclair de douceur et d'adoration à la lueur redoublée.
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MessageSujet: Re: cieux embrasés ((valadriel #2))   cieux embrasés ((valadriel #2)) EmptyLun 21 Sep - 2:54


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Il fondait en elle comme elle fondait en lui et cette étreinte bestiale aviva sous sa peau une averse de plaisirs. Il y avait le plaisir de se joindre à son jumeau de la plus intime des façons, de se dévoiler corps et âme à l’être adoré. Il y avait le plaisir provoqué par l’emboitement de ses hanches, comme un déferlement de jouissance à chaque entrechoque. Et puis il y avait ce simple plaisir de lui appartenir, de se savoir sienne et de le savoir sien.

C’était un amalgame de beaucoup de choses et Valda sentait tout ce plaisir bouillonner à la surface, menaçant de bruler la paroi charnelle. Tout son être vibrait sous la violence de ses assauts et pas une fibre n’échappait au supplice que sa verge lui infligeait. Elle tremblait et manquait de défaillir, comme sur la fin d’un duel où elle aurait tout donné. Car Valda donnait toujours tout face à son frère, lui qui maniait son épée avec la force d’un guerrier et l’élégance d’un dieu. Ils joutaient pendant des heures mais Adriel l’emportait sans exception, traçant l’écart entre leur talent respectif, une disparité que les années d’entrainement ne pouvaient effacer. Il était ce génie inné et elle le produit du sel et de l’effort, une différence qui écrivait la finalité de leurs combats. Il était sa plus grande passion et son plus grand rival, une contradiction qui se ressentait lorsqu’ils faisaient l’amour. Ils s’aimaient avec douceur et s’écrasaient avec brutalité.

Bientôt l’envie de lui résister s’effrita, réduite en cendres par le brasier de leurs ébats. Son sexe l’empalait avec férocité et ses doigts suivaient la même cadence, carbonisant toute cohérence au creux de ses pensées. Il y avait entre ses côtes un séisme de délices, et ses secousses de plaisir ébranlait tout son corps. Valda chantait son extase en gémissements étouffés, presque larmoyants.

Je suis à toi.

Elle aimait terriblement cet Adriel plus sombre et plus dominant. Son air régalien se gommait au profit de l’adoration, celle que Valda lui dédiait amoureusement. Elle s’inscrivait dans l’incarnat de ses prunelles et dans l’aria de ses lamentations, des trésors qui lui appartenaient. Il avait gagné une fois de plus et soucieuse maintenant de satisfaire l’être suprême, elle se laissa ravager par sa rage et son amour.

Elle se sentit atteindre le paroxysme du plaisir, toucher les cieux du bout des doigts. L’extase avait une texture ardente et humide, qui l’enveloppa dans un cocon de sensations inédites. Une vague de jouissance la noya sous son écume, et fit ruisseler entre ses cuisses le fruit de leur passion. Sa verge trembla comme une bombe prête à imploser et Valda devina que sa culmination était proche. Mais au lieu de se déverser en son creux accueillant, Adriel la retourna avec empressement pour peindre sur son visage un tableau lascif. De son sexe jaillit un hiver immaculé, et ses flocons vinrent trouver l’ivoire de sa peau et la soie de sa chevelure. Ils dévalèrent le long de ses pommettes comme une coulée de lave, sillonnant la pulpe de ses lèvres et le galbe de sa poitrine. Elle l’observa bouche bée et silencieuse, subjuguée par un tel spectacle.

Mais sa verge demeurait dure et triomphante entre ses cuisses, tel un adversaire invaincu. Il lui ordonna de s’en occuper, majestueux et arrogant. Valda ne put que lui obéir alors qu’elle s’attela à la tache, sa langue venant titiller le gland gonflé par l’orgasme. Elle gouta aux perles de jouissance avec appétit, puis vint longer la chair tendue et sensible de sa virilité. Finalement sa langue s’arrêta sur ses rondeurs enflées, et Valda lui lança un regard électrique, les pupilles brillantes d’envie. Le dessein d’une torture délicieuse s’esquissa au creux de son esprit. Valda en glissa une dans le moelleux sa bouche, exerçant une succion légère. Elle alterna entre celle ci et sa jumelle alors que ses doigts vinrent empoigner son sexe avec délicatesse, lui infligeant une cadence lente et tortueuse.

Ses prunelles étaient fiévreuses alors qu’elle lui demanda.

Ravage ma bouche.
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